Le projet PFAN

Le projet envisagé au titre du FPMA a pour objectif d’aider les populations vulnérables ainsi que les autorités nationales et locales à renforcer leur résilience aux risques et à la vulnérabilité climatiques, en mettant un accent particulier sur la planification et la mise en œuvre de mesures d’adaptation au changement climatique dans le secteur de l’eau.

COMMUNES D'INTERVENTION

Les 8 Régions du Niger

EFFETS

3 Effets immédiats

COMPOSANTES

3 Composantes

FINANCEMENT

3 Principaux bailleurs

dernières ACTUALITES

OBJECTIFS

L’objectif du projet est de renforcer les capacités des institutions nationales et locales et des populations locales en matière de planification et de budgétisation de l’adaptation, tout en exploitant les possibilités qu’offre le marché de l’eau pour faire progresser l’adaptation et la résilience locales au Niger. Le projet accordera la priorité au renforcement de la prise en compte de l’ACC dans le secteur de l’eau en améliorant la coordination de la collecte de données et la gestion des connaissances aux niveaux national et local, et en renforçant les capacités institutionnelles permettant de comprendre la dynamique de l’évolution du climat dans le secteur de l’eau en vue d’une planification et d’une budgétisation de meilleure qualité. 

Domaines clés

Diversité biologique

La Division Diversité Biologique est chargée :De suivre la mise en œuvre de la Convention des nations unies sur la diversité biologique et les protocoles et accords environnementaux qui lui sont associés auxquels le Niger a souscrit ;

  • De veiller à la conservation de la diversité biologique au Niger et d'assurer une utilisation durable de ses éléments constitutifs pour créer les conditions d'un partage juste et équitable des avantages découlant de son exploitation ;
  • D’élaborer le Programme de gestion de la diversité biologique ainsi que les stratégies nationales et plans d'actions y relatifs et suivre leurs mises en œuvre ;
  • De promouvoir l'intégration et un suivi régulier de leur évolution, des aspects relatifs à la diversité biologique dans les stratégies, plans, programmes et projets de développement économique et social.

Changement et variabilité climatique

La Division Changements et Variabilité Climatiques est chargée :De suivre la mise en Œuvre de la Convention cadre des nations unies sur les changements climatiques et des protocoles et accords environnementaux qui lui sont associés auxquels le Niger a souscrit ;

  • De coordonner l'élaboration et la mise en œuvre des stratégies, des plans et programmes d'actions nationaux relatifs aux changements et variabilité climatiques ;
  • De préparer les communications nationales et les rapports nationaux sur les changements et variabilité climatiques ainsi que les inventaires des émissions des gaz à effet de serre conformément aux recommandations de la convention des nations unies sur les changements climatiques et aux accords internationaux qui lui sont associés auxquels le Niger a souscrit ;
  • De promouvoir l'intégration des aspects relatifs aux changements climatiques dans les stratégies, plans, programmes et projets de développement économique et social et de lutte contre la pauvreté.

Adaptation au changement climatique

Les stratégies d'adaptation complètent les mesures d'atténuation qui visent, elles, à moins émettre de gaz à effet de serre et à restaurer ou protéger les capacités de puits de carbone des écosystèmes ou agroécosystèmes car même si l'on cessait toute émission de gaz à effet de serre, l'inertie climatique implique des décennies (voire siècles) de perturbations anthropiques du climat.

L'adaptation est à la fois individuelle (modifications de comportements) et collective (impliquant tant les collectivités que les entreprises, associations, etc.).

Lutte contre la désertification

La désertification est la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches (il ne s'agit pas de l'expansion des déserts existants). Elle est causée principalement par les activités humaines et les variations climatiques. Cela se produit parce que les écosystèmes des zones arides, qui couvrent plus d'un tiers de la superficie terrestre mondiale, sont extrêmement vulnérables à la surexploitation et à l'utilisation inappropriée des terres. La pauvreté, l'instabilité politique, la déforestation, le surpâturage et les mauvaises pratiques d'irrigation sont autant de facteurs qui peuvent nuire à la productivité de la terre.

Sauvegarde environnementale

La protection et l'amélioration de l'environnement dans le souci d'une meilleure qualité de vie pour les êtres humains sont des objectifs opérationnels clés pour la Banque européenne d'investissement, l'institution de financement à long terme de l'Union européenne. Les politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la BEI reposent sur l'approche adoptée par l'UE en matière de viabilité de l'environnement. Les principes, pratiques et normes dérivés de ces politiques sont mis en évidence dans la Déclaration sur les principes européens pour l'environnement (PEE), à laquelle la BEI et quatre autres institutions multilatérales de financement basées en Europe[1] ont souscrit en mai 2006.

Équipes
Partenaires